Dyhia Belhabib, Ph.D.

S’appuyer sur la technologie et l’engagement communautaire pour réduire la pêche illégale dans les zones de pêche artisanale et les aires marines protégées au Sénégal

La pêche illégale est un vrai défi pour la conservation du milieu marin au Sénégal, où plus de 600 000 personnes vivent de la pêche. Pour protéger ses ressources marines, le pays a mis en place un réseau d’aires marines protégées et a réservé aux pêcheurs artisanaux des zones situées à moins de six milles marins des côtes. Pourtant, les incursions fréquentes des navires de pêche industrielle dans la zone de pêche artisanale et les zones protégées, ainsi que le blanchiment des produits de la pêche illégale, notamment par le biais du transbordement, continuent de menacer les stocks de poissons, de dégrader les écosystèmes et d’affaiblir la sécurité alimentaire des communautés côtières.

Dyhia Belhabib va suivre la chaîne d’approvisionnement des produits de la mer au Sénégal pour découvrir comment le poisson pêché illégalement entre sur le marché, qui est impliqué dans ce commerce, comment les produits de la mer sont blanchis et où le poisson finit. En s’appuyant sur une combinaison d’outils et d’approches (technologie de suivi des navires, outils d’intelligence artificielle, engagement communautaire, etc.), elle identifiera les zones où la pêche commerciale illégale est prépondérante et travaillera avec les autorités pour donner la priorité aux sites qui doivent faire l’objet d’une surveillance et d’une intervention renforcées. Dyhia Belhabib entend améliorer la transparence de la chaîne d’approvisionnement en produits de la mer au Sénégal pour couper l’accès au marché du poisson pêché illégalement, et ainsi réduire cette pratique dans les zones marines protégées et les zones de pêche artisanale.

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Avec l’aimable autorisation de Dyhia Belhabib