Le contrôle et la surveillance des réserves marines situées loin des côtes, dans les dernières régions relativement intactes de la planète, peuvent s’avérer difficile.
Pour tenter de relever ce défi, The Pew Charitable Trusts s’est associé à Catapult Satellite Applications, une initiative du gouvernement britannique visant à favoriser la croissance économique à travers l’exploitation de l’espace. Ensemble, ils viennent de lancer un nouveau système permettant aux gouvernements et autres analystes d’identifier et de surveiller les activités illicites dans leurs eaux, particulièrement la pêche illégale, non déclarée et non réglementée, que l’on nomme parfois pêche pirate. Cette technologie de pointe combine le suivi et l’imagerie par satellite à d’autres sources d’information, comme les bases de données des bateaux de pêche et les données océanographiques, afin de surveiller les mers du monde entier.
Le partenariat s’appuie sur le travail effectué par Catapult dans le but d’élaborer un système pouvant synthétiser et automatiser l’analyse de sources de données multiples, quasiment en temps réel, et permettant d’identifier les navires opérant de façon suspecte. Le système peut alors alerter les utilisateurs afin qu’ils examinent les données et prennent les mesures nécessaires. Ce système est bien plus efficace que les procédures actuelles et permet de réduire considérablement la main d’oeuvre nécessaire pour détecter et analyser les activités suspectes.
Pew a fait de ce travail une priorité afin d’apporter des réponses aux gouvernements quant à la manière de protéger les réserves marines à grande échelle. Face à des besoins croissants, Pew a mis en place un centre de surveillance virtuel (Virtual Watch Room) – axé sur les réserves marines – qui sera alimenté par le système Catapult.
Le centre de surveillance virtuel pour les réserves marines n’est qu’un des projets sur lequel Pew et Catapult collaborent afin de développer des démarches politiques et technologiques qui permettront de mettre un terme à la pêche illégale dans les océans du monde.
L’étape suivante de ce système est de pouvoir intégrer de nouvelles sources de données afin de tenir compte des technologies émergentes et de répondre à l’évolution des besoins. Parmi les sources de données potentielles se trouvent d’autres types d’imagerie satellitaire et optique, l’imagerie par drone, les photos et signalements issus de la production participative (crowdsourcing), les signaux virtualwatchroom.orgélectroniques comme le radar des navires, et peut-être aussi les signaux radio.
Pour plus d’informations, veuillez consulter :
virtualwatchroom.org pewtrusts.org/endillegalfishing