Les Parties sont tenues de mettre en oeuvre la Convention pour les spécimens inscrits à la CITES qui sont pris en dehors de la juridiction d'un quelconque État, indépendamment des décisions ou résolutions de la CoP. Toutefois, les Parties ont décidé d'essayer d'arriver à une compréhension commune de la façon dont cette disposition devrait être mise en oeuvre pour améliorer la compréhension qu'on peut en avoir, sa cohérence ainsi que son respect.
Un groupe de travail offi ciel IFS se réunit depuis la dernière Conférence des Parties (CoP) afi n de résoudre les problèmes d'interprétation clés autour de l'« introduction en provenance de la mer ». Plusieurs questions ont déjà été résolues lors de la CoP15 et auparavant. Le principal problème restant gravite autour de la défi nition de qui doit délivrer les permis ou certifi cats CITES — l'État du port (où le navire arrive à quai et débarque sa prise) ou l'État du pavillon (où le navire est immatriculé).
Des progrès signifi catifs ont été accomplis en vue de trouver une solution à cette discussion de longue date qui sera abordée à la Conférence des Parties à Bangkok pour une décision fi nale. En bref, les solutions proposées prévoient que :
Le groupe de travail IFS a accepté un compromis qui stipule que lorsqu'un accord signé existe entre les États, comme c'est le cas au sein d'une ORGP, et que celui-ci a été soumis au Secrétariat de la CITES, l'État d'affrètement peut être responsable et non l'État du pavillon. Ce projet de résolution sera maintenant soumis à la CoP pour adoption et est susceptible de recevoir l'appui de la majorité des Parties à la CITES.